Constituez-vous une épargne de précaution, faites face à l’inflation en toute sérénité, profitez de votre épargne pour concrétiser un projet, préparez votre retraite : le tout sans prise de tête grâce à l’assurance-vie. Ce placement a pour principal avantage sa flexibilité, que ce soit du point de vue solutions d’épargne que possibilités de rachat. Vous disposez en effet de différentes manières pour débloquer votre épargne : c’est ce que nous allons aborder dans cet article.
Le rachat ponctuel
Votre épargne peut être retirée à tout moment. Ainsi, selon vos propres besoins, vous pouvez opter pour des rachats ponctuels. Exemple : si vous avez besoin de liquidités pour faire face aux aléas de la vie (perte d’emploi, accident, invalidité), ou encore si vous souhaitez venir en aide à un proche.
Les rachats réguliers
Vous pouvez aussi ponctionner régulièrement une fraction de votre capital, sans qu’il ne vous soit demandé les motifs de votre retrait. Vous êtes même libre de planifier des rachats programmés, à une fréquence préalablement définie. Par exemple, tous les mois ou chaque trimestre, voire chaque semestre, en fonction de vos objectifs et de vos besoins financiers.
Quel que soit le type de rachat (ponctuel ou régulier), veillez toujours à anticiper la fiscalité qui s’applique. Il vaut mieux s’abstenir de débloquer de grosses sommes qui pourraient alors se référer à un taux marginal d’imposition (TMI) élevé. Attention aux frais de sortie également – renseignez-vous à l’avance auprès de votre assureur.
Le rachat total
L’intégralité de votre capital peut être débloquée en une seule fois, et cela veut dire que vous mettez définitivement fin à votre contrat. Par exemple, si vous souhaitez faire une donation de votre capital à vos proches, avant votre décès. La donation proprement dite n’est pas autorisée certes, et toute forme de donation déguisée est passible de sanction par l’administration fiscale.
Si vous retirez votre capital dans son intégralité, songez également à anticiper la fiscalité qui s’y rattache, de même que les conditions de clôture définitive de votre assurance-vie (dont les frais de sortie).
La conversion de votre capital en rentes viagères
Dans ce cas-ci, nous ne parlerons pas de déblocage proprement dit du capital, mais plutôt de sortie de tunnel, c’est-à-dire la conversion de votre épargne en rentes viagères. Dans ce cas, vous devez avoir atteint l’âge de départ à la retraite. Votre épargne doit avoir suffisamment fructifié pour générer ces rentes jusqu’à votre décès. Dans le cas échéant, la conversion ne peut être possible, et vous ne disposez que d’une seule option, qui est la sortie en capital.
Nantissement et paiement de vos dettes
Votre capital peut aussi être utilisé en gage ; on parle alors de nantissement de votre assurance-vie, dans le cadre d’un prêt bancaire. Ce nantissement remplace la souscription à une assurance emprunteur qui couvre les risques de remboursement en cas d’incapacité, d’invalidité ou de décès. Ce sera une partie de votre capital que vous destinez alors au nantissement. Deux cas de figure peuvent se présenter :
- vous remboursez la totalité de vos dettes : l’établissement bancaire procède alors à la mainlevée de nantissement, et vous êtes à nouveau libre de disposer de votre capital
- votre remboursement a été interrompu et vous ne pouvez honorer vos dettes : votre établissement bancaire saisit la somme correspondant au reste dû
Notons que la somme destinée au nantissement ne peut être débloquée pendant toute la durée de votre engagement. Pour rappel, le contrat de nantissement fait intervenir l’emprunteur, le prêteur et la compagnie d’assurance.